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Tracteurs Les immatriculations en baisse de 24 % au premier semestre

© P. Peeters

L’effondrement des ventes de tracteurs se poursuit dans les départements céréaliers. Parallèlement, le marché repart dans le Finistère, le Cantal et le Jura.

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Les mauvais résultats de 2016 se confirment au premier semestre de 2017 avec des immatriculations de tracteurs en baisse de 24,2 % par rapport aux six premiers mois de 2016. Au total, 8 340 tracteurs ont été immatriculés depuis le mois de janvier.

Des ventes divisées par deux en grandes cultures

Sans surprise après la moisson calamiteuse, les céréaliers ont fortement freiné leurs achats de tracteurs et de matériel. Aisne (–47,7 %), Marne (–42,6 %), Loiret (–38,1 %), Eure-et-Loir (–46,1 %) et Seine-et-Marne (–48,9 %) enregistrent des baisses records par rapport à une année 2016 qui était déjà d’un faible niveau. Les départements de polyculture sont les plus touchés avec, par exemple, une baisse de 49,6 % dans l’Indre et de 53,8 % dans la Meuse.

Le Finistère repart en flèche

La bonne surprise vient de Bretagne où le Finistère reprend sa place de leader des ventes de tracteurs avec 263 unités et une hausse de 20,1 %. Le prix du porc soutenu favorise la reprise des affaires dans ce département. Le Morbihan limite la casse avec un léger recul de 1,9 %. Parmi les autres départements d’élevage qui tirent leur épingle du jeu se trouvent le Cantal (+8,1 %) la Loire (+12,3 %), le Jura (+13,9 %) et la Saône-et-Loire (+8,3 %).

Corinne Le Gall

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